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Le programme de résolution des conflits homme-jaguar

Les études réalisées et en cours

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Le programme de résolution des conflits homme-jaguar

Entre 2012 et 2018, les équipes de l’unité technique connaissance de l’OFB ont animé un programme sur les conflits homme jaguar.  La DEAL et le CNES financent ce programme. Il s’articule autour de 3 axes qui s’alimentent les uns les autres pour une meilleure compréhension et gestion des conflits entre l’homme et les grands félins :

  • les enquêtes auprès des particuliers dont les animaux domestiques ont été victimes d’attaques pour déterminer leur étendue géographique, les secteurs sensibles, leur fréquence, leur impact
  • les moyens d’atténuation (la prévention, les tests de délocalisation d’animaux capturés…)
  • l’amélioration des connaissances sur les grands félins

Résultats

Amélioration des connaissances
(Financement CNES)
Méthode d’atténuation
(Financement DEAL)
Enquête chez les particuliers
(Financement DEAL)

Suivi télémétrique

Trois jaguars (1 femelle et 2 mâles) et un puma (1 mâle) ont été capturés sur le territoire du Centre Spatial Guyanais, équipés de colliers GPS/Satellite et relâchés sur leur lieu de capture. Les suivis ont duré entre 52 jours (femelle jaguar retrouvée morte probablement suite à un acte de braconnage) et 62 semaines (les 2 mâles jaguars). Ils nous ont permis de déterminer des tailles de domaines vitaux compris entre 200 et 1000km² pour les mâles.

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Régime alimentaire

Près d’une centaine de crottes ont été collectés sur le territoire guyanais et une première série d’analyse, réalisé dans le cadre d’un Master2, a permis de réaliser la première phase nécessaire à l’étude du régime alimentaire à savoir :  l’espèce émettrice de la crotte (jaguar, puma, autres petits félins), le sexe de l’individu et son identification. L’analyse du   régime alimentaire est en cours, par la technique du Métabacoding, est devrait révéler les espèces consommées par les deux grands félins et détecter éventuellement la présence d’animaux domestiques.

Densité

La densité de jaguar au sein du CSG est de 3,2 individus pour 100 km². Cette densité a été calculé grâce à un dispositif de pièges photographiques installés sur une zone de près de 300km² couvrant une bonne partie du territoire du CSG.

Cette densité peut donc être considérée comme une densité optimale sur une zone peu perturbée, le CSG étant une zone relativement préservée du littoral guyanais présentant une faune abondante et eu de perturbation d’origine anthropique.

Les essais de délocalisation

Deux jaguars (une femelle et un mâle) ont été capturés sur des zones de conflit puis délocalisés à plus de 100km de leur lieu de capture équipés d’un collier GPS satellite. Les zones de relâchés sont choisies dans des zones éloignées des habitations et des élevages et si possible peu chassées.

Les deux animaux ont été suivis pendant un an et leur collier respectif ont été retrouvés suite à leur détachement automatique, dévoilant la totalité de leur déplacement.

Après 5 mois d’errance, la femelle a fini par s’établir sur un nouveau domaine vital non loin de sa zone de relâché.

En revanche, un mois après son relâché, le mâle était de retour à proximité de sa zone de capture.

Les résultats sont donc mitigés avec un succès et un échec. D’autres tentatives seront tentées afin d’optimiser cette technique d’atténuation des conflits. Cependant, si elle peut apaiser, au moins temporairement, les conflits existants, la délocalisation n’est pas une méthode idéale, particulièrement pour l’animal qui est lâché dans une zone inconnue, fort probablement déjà occupé par ses congénères.

La prévention

Un guide de coexistence homme-jaguar a été édité en 5000 exemplaires et est en cours de distribution auprès de la population guyanaise.

Il peut être fourni sur simple demande auprès des contacts indiqués dans le guide.

De 2011 à 2017, des constats d’attaque ou le recueil de témoignages ont été conduits sur près d’une centaine de sites répartis sur l’ensemble du littoral avec plusieurs sites où des récidives se sont produites.

Le propriétaire est interrogé pour connaître ses pertes, les circonstances des attaques. L’ensemble des enquêtes est ensuite analysé pour suivre l’évolution du phénomène.

Dans des cas exceptionnels, une cage de capture est posée pour tenter de capturer le félin, si le contexte s’y prête.

En revanche, s’il y a récidive, des pièges photographiques sont installés afin de déterminer l’espèce en cause, et au mieux de l’identifier.

De 2011 à 2017, plus de 120 attaques ont été recensées touchant mortellement au moins 300 animaux (plusieurs animaux peuvent être tués au cours d’une même attaque). Les chiens et les ovins/caprins sont les animaux les plus touchés.

Plus nous aurons d’informations au sujet des attaques, plus nous pourrons agir en conséquence. Sans remontées d’informations sur l’étendue et la fréquence des attaques, nous ne pourrons avoir qu’une image partielle de ce phénomène et de son évolution sur le territoire.

Vers le site du Ministère chargé de l'environnement Vers  le site du Ministère de l'Agriculture

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