Lancement du 2e Appel à projets BEST LIFE 2030 !
A venir ! Bientôt l’annonce du 2e Appel à projet du programme Best LIFE 2030.
Restez attentif ! 🙂
A venir ! Bientôt l’annonce du 2e Appel à projet du programme Best LIFE 2030.
Restez attentif ! 🙂
Deux évènements organisés par l’Office français de la biodiversité (OFB) se tiendront la semaine du 7 juillet 2025 :
Il est possible de proposer des interventions (en présentiel) avant le 21 février :
La Délégation territoriale Guyane de l’OFB reste à votre disposition pour toute information sur les évènements et vous accompagner dans la proposition d’ateliers.
A noter que, pour le Séminaire Biodiversité et Outre-mer, les sujets retenus entraineront la prise en charge du déplacement pour la personne qui viendra le présenter.
(Re)découvrez les ressources produites lors des éditions précédentes :
[PROLONGATION DU CONCOURS PHOTO : ENVOI DES PHOTOS POSSIBLE JUSQU’AU 17/03/2025 – PAR MAIL A elie.monin@gepog.org ET lea.dupont@ofb.gouv.fr]
A l’occasion de la Journée mondiale des zones humides 2025, l’Office français de la biodiversité et le GEPOG, en collaboration avec les autres gestionnaires associés (la commune de Mana, le Groupement de développement agricole de Mana, le Parc naturel régional de Guyane) et le propriétaire du site (le Conservatoire du littoral) invitent les photographes amateurs à poser leur regard sur le polder Sarcelle aussi appelé « anciennes rizières de Mana ».
Les anciennes rizières de Mana forment une bande de 15km de long entre deux parties de la réserve naturelle de l’Amana. L’ensemble de cette bande côtière se nommait autrefois la savane Sarcelle.
5 000 hectares ont été poldérisés à partir des années 1970 pour la culture du riz : ce qui était autrefois des marais saumâtres, des marais d’eau douce et des îlots forestiers s’est transformé en un paysage industriel composé de casiers inondés, canaux de drainage et d’irrigation. L’avifaune profite de cette poldérisation comme zone de nourrissage, de repos lorsque la marée est haute ou encore comme zone de halte migratoire et/ou d’hivernage. Les limicoles font partie du cortège d’espèces d’oiseaux que l’on retrouve en grand nombre car ils vivent en majeure partie du temps sur le trait de côte, sur des vasières et dans les rizières de Mana. Les limicoles (avec les oiseaux prairiaux) font partie des cortèges d’espèces les plus menacés à l’échelle continentale et des enjeux de conservation forts résident dans le projet de gestion du polder Sarcelle.
Une partie du polder est, depuis 2018, la propriété du Conservatoire du littoral. Avec ses partenaires, un plan de gestion a été élaboré en concertation et est en cours de mise en œuvre. L’objectif est de restaurer le fonctionnement hydraulique du site et ainsi des conditions favorables aux populations d’oiseaux migrateurs. Des activités agricoles et écotouristiques compatibles avec les enjeux de biodiversité et adaptées à la dynamique littorale locale y seront mises en place, petit à petit.
Les anciennes rizières de Mana ont de multiples facettes, qu’ils s’agissent de canaux, digues, casiers, mangrove, chenier (cordon sableux fossile), plage, vasières, anciennes usines, etc.
Ce concours photo est une invitation à sublimer par l’image les usages, la faune, la flore, les paysages, le patrimoine culturel, les aménagements de cette zone humide d’importance internationale.
Le concours est gratuit et ouvert sans condition d’âge aux amateurs et amatrices de photographies, non professionnel·les. Des prix seront remis aux participant·es.
Pour plus d’information, découvrez :
L’Unité technique Connaissance (UTC) de l’OFB Guyane apparaît dans le film du réalisateur Thomas Yzèbe qui interroge les liens entre les humains et le jaguar en Guyane.
L’occasion pour la responsable du service, Stéphanie Barthe, de revenir sur les suivis scientifiques menés sur les félins de Guyane, et différents partenariats avec d’autres structures impliquées sur la thématique jaguar (INRAE, lycée professionnel agricole de Matiti et association HISA notamment).
Le documentaire est disponible en replay sur le site de France TV jusqu’au 24/05/2024.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter :
L’OFB sera présent à l’édition 2024 du Salon Régional de l’Agriculture (SAREGA) de Guyane qui se tiendra au lycée agricole de Matiti (Macouria).
Partenaires financiers de l’évènement, les équipes de l’OFB participeront au salon le vendredi 18 et samedi 19 octobre à travers l’organisation d’une conférence sur les liens entre agriculture et biodiversité et les actions menées en appui des acteurs économiques agricoles.
Retrouvez-nous sur notre stand pour en savoir plus sur les missions de l’OFB en lien avec l’agroécologie et le Végétal local !
L’Unité Technique Connaissance (UTC) Guyane de l’OFB a rédigé le bilan de ses activités de l’année 2023.
Le présent rapport retrace les actions portées par les agents sur les thématiques suivantes :
Le rapport d’activité est disponible en cliquant sur l’image ci-dessous :
Le 27 juin 2024, 3 agents du Service départemental (SD) de l’Office français de la biodiversité (OFB) ont pris part à une opération de relâcher de tortues Podocnémides de Cayenne (Podocnemis unifilis) sur l’Approuague, en partenariat avec l’association Dégrad Tortue Guyane.
Ce sont 399 œufs qui avaient été l’objet d’une saisie pénale en septembre 2019 à la suite du contrôle d’une embarcation par les agents de la police de l’environnement de l’OFB sur l’Approuague (Régina). Les œufs avaient ensuite été confiés à des membres de l’association Dégrad Tortue Guyane capacitaires pour l’élevage de tortues aquatiques et terrestres. Grâce à leur placement sous incubateur, 42 œufs ont pu éclore mais seuls 24 individus ont survécu et ont pu être relâchés.
Ce relâcher est le troisième du genre en Guyane. L’association Dégrad Tortue Guyane a élaboré un protocole de suivi et de relâcher de ces tortues d’eau douce, en partenariat avec le Muséum National d’Histoire Naturelle. La méthodologie ainsi mise au point a pour objectif de maximiser la survie des animaux réintroduits tout en évitant les impacts négatifs sur le milieu naturel (introduction de pathogènes, pollution génétique, etc).
En juin 2024, la Direction Générale des Territoires et de la Mer (DGTM) a autorisé[1] les relâchers des animaux issus de la saisie de septembre 2019 sur l’Approuague, mais également de deux autres saisies effectuées lors de contrôles sur la Comté (Roura) par des inspecteurs et inspectrices de l’environnement de l’OFB et de la gendarmerie de Cacao en 2017 et 2018.
Conformément au protocole, les tortues ont été relâchées au stade subadulte, c’est-à-dire autour de l’âge de 3-4 ans. Les opérations de relâcher ont lieu dans des sites choisis pour leurs caractéristiques favorables à l’espèce, durant la période des éclosions naturelles, et au plus près du lieu où les œufs auraient dû éclore.
[1] Via un arrêté autorisant l’association Dégrad Tortue Guyane à déroger à l’interdiction de dérangement, détention et transport de spécimens de tortues podocnémides, en vue de leur relâcher dans leur milieu naturel.
Aussi appelée Podocnémide tachetée en raison des tâches jaunes présentes sur la tête des juvéniles et mâles adultes, et tawulu en teko et wayãpi, cette espèce de tortue aquatique est entièrement dépendante des cycles hydrologiques. Ses pontes ont lieu en saison sèche, généralement sur des bancs de sables peu élevés et isolés le long des cours d’eau. Afin d’améliorer les connaissances sur la biologie et le développement de la Podocnémide de Cayenne, 11 individus issus des saisies de 2018 sur la Comté ont été conservés par l’Association Degrad Tortue Guyane dans un but d’étude.
Bien qu’elle dispose d’une large aire de répartition sur le bassin amazonien, l’espèce est peu présente en Guyane. Elle est restreinte à l’Est du territoire : on la retrouve uniquement sur les bassins versants de l’Oyapock, de l’Approuague et de la Comté, et le long des rivières de la Réserve naturelle nationale des marais de Kaw-Roura.
Cette tortue d’eau douce connaît un déclin marqué de ses populations sur l’ensemble de son aire de répartition, lié au braconnage de ses œufs et à la perte d’habitats du fait de l’orpaillage et de la déforestation. L’espèce est classée comme “Vulnérable” au niveau international et en Guyane française, comme l’atteste son inscription sur la Liste rouge des espèces menacées en France. Elle figure par ailleurs en Annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction (CITES).
En Guyane, l’espèce est intégralement protégée (cf. arrêté ministériel du 19 novembre 2020) : elle ne peut pas être chassée, détenue ni transportée (vivante ou morte), et son commerce est interdit. Ses œufs, nids et sites de reproduction sont également protégés. Toute atteinte à cette espèce constitue un délit passible de 3 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.
En Guyane, on compte 10 espèces de tortues dulçaquicoles (inféodées aux eaux douces), réparties en 4 familles : la famille des Chelidae avec 4 espèces, la famille des Kinosternidae, la famille des Geomydidae, la famille des Emydidae avec chacune 1 espèce et enfin la famille des Podocnemididae dont fait partie la Podocnémide de Cayenne, avec 3 espèces.
Cliquez sur l’image ci-dessous pour accéder au communiqué de presse complet :
Le 18 avril 2024, un nouveau guide de la marque Végétal local est paru. Ce guide est destiné à tous les acteurs qui composent la chaîne de professionnels pour la mise en œuvre d’aménagements, de plantations ou de semis. Il présente les étapes clés du processus depuis la préparation du marché jusqu’au suivi du chantier.
Le guide national « De la graine aux paysages, pourquoi et comment prescrire des végétaux sauvages et locaux ? » est maintenant disponible au téléchargement sur le site de la marque Végétal local.
A l’occasion de la parution d’un nouveau guide sur la prescription de plants et semences Végétal local, Plante & Cité organisait, jeudi 18 avril, un webinaire en partenariat avec le réseau des Conservatoires Botaniques Nationaux et l’OFB. Ce webinaire a permis de partager des retours d’expérience et de décrypter les points clés de la prescription de plants et semences de la marque Végétal local précisés dans ce nouveau guide 2024.
Que vous fassiez partie d’une collectivité, d’un bureau d’études en paysage et écologie, d’une entreprise du paysage, d’une société d’aménagement ou que vous soyez pépiniériste, horticulteur·trice, semencier·ère, ce webinaire vous aidera à mieux comprendre les modalités de mise en œuvre de végétaux de la marque Végétal local dans des programmes de végétalisation.
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